Les violences sexuelles à l'égard des Enfants : une réalité Inquiétante

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Selon les dernières données du Ministère de la Justice, en 2017, on compte 2403 cas de violences sexuelles à l’égard des enfants au Maroc. Ce ne sont que les données officielles, et, selon les associations, la réalité des choses se révèle beaucoup plus inquiétante.
En fait, contrairement à ce qu’on peut penser, tout enfant est exposé à un risque de violence sexuelle et dans tous les lieux, surtout ceux que l’on croit les plus sûrs comme l’école. Pour informer le grand public et en particulier la communauté de Facebook sur cette situation alarmante, la troisième partie de la campagne de sensibilisation «Ou ana ?» pointe la situation des violences sexuelles à l’égard des enfants au Maroc (après celle sur les lacunes de la kafala et sur les enfants en situation de handicap), et, de plus, elle vise aussi à rendre ce public un acteur responsable et impliqué activement.
La vie sécurisée d’un enfant est la responsabilité de tout le monde. Comme indiqué dans le Code Pénal, dans les articles 299, 430 et 431, tout individu a l’obligation de signaler un cas de violence sexuelle à l’encontre d’un enfant et de leur porter secours. A travers le signalement, nous pouvons tous contribuer au changement de la situation actuelle, prévenir le risque de violence sexuelle à l’égard des enfants ou fournir aux victimes le soin et la justice adéquats.
Dans le cadre de la campagne «Ou ana» a été activée la page «Ata3awon fi 7alat al-3onf» sur le site www.plateformecdemaroc.com, où sont mis à disposition les contacts des associations qui composent le groupe de travail «Violences sexuelles à l’égard des enfants» divisées par ville, et auxquelles on peut s’adresser pour signaler un cas de violence sexuelle à l’encontre d’un mineur.
«Ou ana ?» est une campagne issue du projet «Plateforme CDE» menée par l’Association Amis des Enfants, en partenariat avec Osraty, Fondation Rita Zniber, Dar Al Atfal Al Ouafae, SOS Villages d’Enfants, cofinancé par l’UE. Et pour qu’un enfant grandisse, il faut tout un village, selon le proverbe africain.